La société en charge de la gestion de la fin de vie des emballages ménagers vient d’éditer un guide pratique sur l’écoconception des emballages utilisés dans le secteur vitivinicole.
Téléchargeable ICI, le guide comprend sept fiches récapitulant, pour chaque type d’emballages, les engagements environnementaux qui peuvent être pris…
« Chaque année, 4,7 millions de tonnes d’emballages ménagers sont mises sur le marché en France. 46 % sont en verre, soit 2,2 millions de tonnes. Or, il est de la responsabilité du metteur en marché de gérer au mieux la fin de vie de ses emballages en facilitant notamment leur recyclage. À cela, s’ajoute le Grenelle de l’environnement qui a, en 2007, fixé l’objectif de 100 000 tonnes d’emballages en moins mises sur le marché d’ici 2016. » Voilà pour le contexte rappelé par Noëlle Guillerault, directrice déléguée d’Adelphe, lors de la présentation du nouveau guide de l’écoconception dédié à la filière vin et spiritueux.
Pour aider les opérateurs à s’engager sur le chemin vertueux de l’écoconception, le guide d’Adelphe donne des pistes très concrètes au travers de sept fiches pratiques. Chacune cible un type d’emballage (ou accessoire d’emballage) typique de la filière : la bouteille en verre, la caisse outre (ou bib), l’étiquette, le bouchage, la bouteille en PET, les emballages de palettisation et ceux de regroupement ou d’aide à la vente (caisses carton, caisses en bois, sacherie…).
Pour chaque type d’emballage, la fiche présente des idées à mettre en place pour favoriser leur recyclage. Les conseils sont classés par niveau de difficulté. Parmi les plus simples, on trouve : « Utiliser des labels FSC ou PEFC qui garantissent que le papier utilisé pour l’étiquette ou le bib provient de forêts gérées durablement » ou bien « Réutiliser les intercalaires qui vous sont livrés avec vos emballages vides pour vos propres livraisons »…
Du côté des mesures plus complexes, on relève : « Optimiser la forme des étiquettes pour limiter les quantités de papier nécessaires et les chutes » ou encore « Définir avec le fournisseur un cahier des charges fonctionnel en ajoutant un objectif d’optimisation environnemental ».
Pour montrer que la tâche n’est pas insurmontable et que la filière fourmille de bonne idée, chaque fiche met en avant une action originale menée par un opérateur de la filière.
Par exemple, le groupe Val d’Orbieu témoigne qu’il a réduit la taille du robinet de ses bibs pour alléger son conditionnement final. Il explique qu’il a pu ainsi réduire sa contribution Point vert et faire des économies de transport… Comme quoi, l’écoconception rime aussi avec économie et bonne gestion.
Source : La Vigne Mag.