Entre Los Angeles et Hawaii flotte une gigantesque île de plastique surnommée Great Pacific Garbage Patch.
Générée par l’homme, cette île d’ordures se serait formée sous l’effet des courants marins et aurait une superficie équivalente à celle de la France. Canards en plastique jaune, bouteilles de plastique ou chaussures de sport, cette masse de débris proviendrait des quatre coins de la planète.
Attribuée à l’océanographe Charles Moore, la découverte officielle de ce « septième » continent de plastique remonte aux années 90. Toutefois, la communauté scientifique s’entend pour dire que le phénomène remonterait aux années 50. À ce jour, un grand nombre d’îles de déchets de plus petite taille auraient également été découvertes ailleurs dans le monde.
Au fil du temps, le plastique se désagrège sans pour autant que sa structure moléculaire n’en soit modifiée : la durée de vie moyenne des polymères est de 500 ans. C’est ainsi qu’apparaissent des quantités colossales d’une sorte de banc de plastique qui, pour les animaux, a toutes les apparences de la nourriture. Cette matière rigide, impossible pour un animal à digérer, s’accumule dans les estomacs des poissons, des méduses et des oiseaux marins.
Voici quelques suggestions pour limiter votre impact sur ces amoncellements flottants :
- Limitez autant que possible votre utilisation du plastique;
- Privilégiez les grands formats plutôt que les formats individuels;
- Achetez des produits réutilisables et durables;
- Évidemment, ne jetez rien dans la nature (même loin de la mer);
- Et, parlez autour de vous de cette île de déchets encore peu connue afin de sensibiliser votre entourage à cet enjeu environnemental.
Article a été rédigé par Julie Lafortune, directrice stratégie et développement d’affaires au Jour de la Terre Québec
Source : https://www.petitgestevert.ca/