Récemment parti acheté un cadeau pour ma moitié, je suis allé à la boutique coopérative « L’empreinte » où j’ai fait la connaissance d’ une artiste/bricoleuse très intéressante…
Lucie Bélanger recycle à sa manière divers objets mais plus particulièrement des disques vinyles et de façon très originale.
Inutile d’en dire plus, les photos parlent d’elles mêmes et j’ai totalement craqué pour la démarche, l’originalité et la simplicité de Lucie.
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LUCIE BÉLANGER, bricoleuse
Attirée tout d’abord par le film d’animation, elle y gagne sa croûte de 1984 à 2004. Après 20 ans de loyaux services et ayant gardé sa flamme pour le collage et le bricolage, elle décide de plonger et veut maintenant poursuivre sa démarche créatrice à plein temps.
Extrêmement «ramasseuse», elle satisfait son caprice en cumulant plein de petites choses dans des tiroirs de quincallerie. Les logos des emballages de produits de consommation seront ses premières cibles. À cela s’ajoutent quelques pièces de mobiliers (tables, chaises, pupitres, etc), le plus souvent rescapées de l’abandon.
Dans son atelier, soigneusement classées dans les cabinets à tiroirs, attendent les différentes récoltes:
– Oncle Ben , le Géant Vert, les Ours de la Boréale …
-Capsules de bouteilles de bières et de boissons gazeuses…
-Bouchons de liège, boutons, vieux bijoux et coquillages…
Pendant des années elle découpe les marins de la cigarette «Player’s» et les entasse dans ses petits casiers. Ces quelques milliers de logos serviront à confectionner « Vestiges d’un fumeur », un environnement scénique en l’honneur du célèbre personnage.
Les logos de «Monsieur Quaker» seront aussi très convoités par Lucie. Elle en fera des « Gruau-Sillon » , sorte d’agencement rythmique hyper ordonné utilisant des disques vinyles 33 tours comme support.
Puis, par la généralisation du concept, l’épicerie au complet y est mis à profit. L’utilisation de disques 45 et 78 tours aussi. Et voilà les « Logo-Sillon »!!!
Voyant l’intérêt de Lucie pour le disque vinyle, plusieurs de ses amis en profitent pour se départir de leur collection poussiéreuse. De cette accumulation grandissante naît un nouveau projet dans lequel des centaines de 45 tours seront découpés et collés en mosaïque. Ce sera le « Plancher de danse ».
Par ses collages de souvenirs, ses assemblages d’artéfacts, Lucie aime faire appel à un espace-temps révolu dans une société en constante évolution.