Skip to Content

Waste Land : un documentaire sur l’art du recyclage des déchets.

Waste Land : un documentaire sur l’art du recyclage des déchets.
Waste Land : un documentaire sur l'art du recyclage des déchets.
Waste Land : un documentaire sur l’art du recyclage des déchets

L’art de mettre en valeur les déchets

À partir de différentes matières plastique ou organiques, tel le sucre, Vik Muniz crée des œuvres d’art et des portraits tout en étant impliqué dans une démarche socioculturelle. Par le biais de ses créations, le plasticien américain met en scène des personnes issues de milieux modestes qui sont aussi les actifs participants de ces travaux.

Le documentaire de Lucy Walker suit Vik Muniz dans son processus de création lors d’un projet envisagé avec plusieurs trieurs de déchets de la plus grande décharge du monde, Jardim Gramacho, à Rio de Janeiro. Pour l’artiste américain originaire d’une famille ouvrière du Brésil, c’est aussi un retour aux sources.

Des auto-portraits saisissants

Le documentaire de Lucy Walker, en plus de responsabiliser sur la nécessité de trier ses déchets, est surtout une réflexion sur l’importance de l’art dans la vie de chacun. Malgré une forme non dénuée d’afféteries, avec une certaine tendance au spectaculaire, Waste land décrit le quotidien de ces travailleurs.
Rassemblés en une association afin de sensibiliser à la nécessité du recyclage, ils sont aussi les acteurs de ce projet artistique d’envergure : réaliser des auto-portraits géants à partir des déchets recyclables. À l’occasion d’une vente aux enchères à Londres, certains d’entre eux vont connaître la bonne fortune. Pourtant, Waste land n’est pas un conte de fée où la fin est heureuse et les problèmes résolus.

Certes, c’est une oeuvre positive, mais elle ne fait pas pour autant l’impasse sur les destins de chacun des protagonistes après une éphémère heure de gloire.

C’est aussi parce qu’il décrit la vie comme un combat que le film de Lucy Walker gagne sa force évocatrice.

Arturo

Tuesday 11th of June 2019

Je suis ingénieur à la retraite, j'ai 78 ans et déjà en 1984 j'ai inventé dans le laboratoire de l'Université Autonome de Mexico, un nouveau matériel qui était destiné à remplacer les toitures de ciment/amiante, très répandues dans ce pays, en utilisant : - des déchets plastiques (il y en a des montagnes) - du sable (denrée très répandue et presque gratuite) et - des fibres végétales (beaucoup de paysans vivaient misérablement car, avec l'arrivée de la fibre synthétique, leurs fibres végétales, le sisal, le hénnéquen, le coco, avec lesquelles ils fabriquaient des cordages, n'étaient plus employées) 1 échantillon de ce matériel je l'ai encore conservé chez moi. Avec les mêmes ingrédients, en remplaçant le sable par de la poudre de caoutchouc, obtenue par la pulvérisation de vieux pneus (il y en a aussi des montagnes), obtenue directement dans le laboratoire, j'ai même obtenu un nouveau produit utilisable pour des planchers, des isolants, etc. Ces produits créent des emplois et rapportent des bénéfices non négligeables. C'est pour ça que je ne comprends pas le "pourquoi" chez nous en EU les GOUVTS n'obligent pas les régions à traiter toutes les ordures plastiques et vieux pneus pour en faire des articles pour la construction, les toits, les murs, pour en faire même des briques, des pavés, des articles pour les jardins publics et privés, etc. etc. au lieu de les entasser dans des décharges et de brûler les vieux pneus dans les manifestations en polluant le peu d'air pur qui nous reste.......

Laurent

Tuesday 11th of June 2019

Merci pour ce commentaire très intéressant Arturo. Le blog vous est ouvert si vous souhaitez expliquer de manière encore plus précise votre matériau et le voir même en photo !

Laurent

Saturday 16th of June 2012

Je recommande vivement de voir ce magnifique documentaire. De vrais portraits (au sens propre comme au figuré...) des ramasseurs de déchets recyclables de la banlieue de Rio de Janeiro. Vik Muniz saisit tout le désespoir et la dignité des ramasseurs, alors même qu’ils parviennent à réinventer leur vie en prenant part à son œuvre d’artiste. Rythmé tout au long par les mélodies de Moby.